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Publié par Martmalou

Dessin extrait du livre Savoir-vivre.1943
Dessin extrait du livre Savoir-vivre.1943

Apres la guerre les classes sociales ont changées on parle de transformation de la politesse. Beaucoup de personnes ont dû réduire leur train de maison et se contenter d’un seul domestique et même parfois se résigner à être vaguement servies par une femme de ménage. Certains règles de politesse dans les rapports « maitres/domestiques » sont remis en question par certains auteurs mais toujours à observer par d’autres.

1943 « Savoir-Vivre .Politesse éducation » : Madeleine Laloyaux signale que la politesse a fatalement évolué dans un monde ou le travail est devenu pour presque toutes les classes une impérieuse nécessité vitale. « Les règles de savoir-vivre sont aujourd’hui commandées par la nécessité du travail, mais elles sont plus que jamais utile et accessibles à tous. Un enfant doit particulièrement être poli et bon avec les serviteurs de ses parents. Ceux-ci ne peuvent tolérer que les domestiques souffrent des mauvais tours ou des remarques désobligeantes et méprisantes de l’enfant. Celui-ci doit dire bonjour et merci à sa bonne aussi aimablement qu’a toutes autres personnes du voisinage. Il doit même témoigner aux serviteurs de la maison une bonté spéciale ».

1948 : « Convenances et Bonnes manières ». Berthe Bernage nous dit : « Avec l’évolution d’une société un mot prévaut aujourd’hui « les employés de maison» où l’on considère ses serviteurs comme des employés. Très souvent on n’a qu’une personne secondée ou non par une femme dite de journée. Il en résulte malheureusement une lourde tache pour la maitresse de maison. . Adoucissez le travail du dimanche, mieux vaudrait qu’on ne fit pas d’invitation le dimanche. Mais les gens occupés ne pouvant guère se réunir autrement choisissez un menu vite exécuté, aidez au service. Et au besoin passez-vous de personnel. On peut se servir simplement comme on le fait en Amérique. Beaucoup d’ente nous font tout elles-mêmement il semble naturel qu’une femme élégante entretienne son ménage, fasse sa cuisine rapporte ses provisions. Mais qu’ elle prenne quelques temps pour garder son rang, préserver ses charmes ».

1948 : « Précis des nouveaux usages » pour Marc de Saligny « La profession évolue, et passe de la conception patriarcale du domestique faisant partie de la maison à celle de l’employé qui en dehors de ses heures de travail mène une existence totalement indépendante. Le temps n’est plus ou des dames, autoritaires déclaraient « toutes mes cuisinières se nomment Marie ».On ne demandera pas à un domestique de choisir un autre prénom qu’au cas où le sien serait porté par un membre de la famille. Autre signe de l’évolution des mœurs les domestiques n’emploient plus guère la troisième personne en s’adressant à leurs maitres. Ne dites jamais « la bonne »ce mot est d’une effroyable vulgarité ; dites « la cuisinière « ou la femme de chambre ».Une femme de chambre ne doit pas ouvrir la porte avec un tablier bleu mais avec un tablier blanc. Une nurse prendra toujours ses repas avec les enfants qu’on lui a confiés mais jamais avec les domestiques. »

1949 : « Manuel de bienséance » pour André Balbigny : « les domestiques doivent être traités courtoisement il ne faut pas les tutoyer (sauf peut-être une vielle nourrice qui a pris soin de notre petite enfance).Il ne faut pas avoir de familiarité avec eux ni plaisanter, ni avoir des conversations au sujet de questions personnelles. De leur côté les domestiques doivent être respectueux vis-à-vis de leurs maitres. Ils doivent leur parler à la troisième personne en disant ‘Monsieur’ ’Madame ’Ils doivent effectuer leur service ponctuellement, honnêtement et avec dévouement ».

Le Memento Larousse indique en 1949 « Gens de maison vous devez vous considérer comme des employés et estimer les réelles avantages de votre situation.».

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