Les Pourboires 1960/ 1990
Les Pourboires 1960 /1990
Le sujet est vaste, il y a ceux qui sont pour et ceux qui sont contre, mais certains métiers : garçons de café , serveurs au restaurant…travaillent « au pourboire » il est alors question de « Service » . La majorité des auteurs s’accordent sur un pourcentage de 10% à 15% de la note. Les extraits suivants concernent ces professions
1960 : Convenance et bonnes manières Berthe Bernage : « A l’hôtel le pourboire est rajouté au montant de la note on donne souvent une gratification aux personnels qui ont fait le service de table, de la chambre, surtout s’ils ont montré une complaisance particulière, mais ce n’est pas obligatoire. Dans un couvent on peut donner un petit billet pour « ses pauvres » à chacune des Sœurs qui servent .Ou bien on remettra une somme à la Supérieur. Les servantes laïques reçoivent un pourboire. En avion pas de pourboire à l’hôtesse ni au steward .On en donne seulement au porteurs de bagage.
1969 : ABC du Savoir-Vivre Françoise Le Folcalvez : « Une femme est fréquemment embarrassée par l’évaluation du montant du pourboire. Qu’elle demande si le service est compris dans le total de l’addition et, dans le cas contraire, il faut ajoute 12 à 15% au montant de la note. Sur un bateau, simplifiez votre distribution en donnant une somme importante au maître -d’hôtel .Il se chargera lui-même de faire le partage parmi le personnel. Dans un voyage organisé une tradition veut que l’on fasse un cadeau en espèce ou autre à l’accompagnateur et une gratification au chauffeur de l’autocar. En avion ne donnez jamais de pourboire à l’hôtesse ou au steward. Mais n’omettez pas de les remercier pour avoir pris soin de vous pendant le vol»
1975 : Le Nouveau Savoir-Vivre en 10 leçons :Annie Chartrette :« Le service est compris mais pas toujours le pourboire Au café au restaurant particulièrement satisfait du service, on peut laisser une petite gratification (par exemple la monnaie d’appoint) à la note dans laquelle le service est inclus. A l’hôtel on donne aussi un pourboire aux employés complaisants. »
1988 : Le Savoir-Vivre aujourd’hui : Nathalie Pacout « Quand il s’agit de donner un pourboire à quelqu’un on ne sait jamais combien donner, ni comment le donner. Cette coutume met souvent mal à l’aise .Pourtant elle est laissée à l’appréciation de chacun. Mais justement comment apprécier ? On laisse en principe entre 10% et 15% de la somme indiquée sur la petite note dans un restaurant .Dans les autres cas il y a des tarifs auquel on peut se fier. »
1991 : Le Savoir-Vivre : Gisèle d’Assailly « A l’hôtel les pourboires distribués dans les palaces sont plus élevés que ceux donnés dans une pension de famille. Nous ne saurions que conseiller de distribuer la moitié du pourboire à mi- séjour : l’amabilité du personnel s’en ressent généralement.
1993 : Le Nouveau guide du savoir-vivre : Anne de Beaucour « Les pourboires que nous donnons aujourd’hui étaient autrefois le seul mode de rémunération des garçons de café de restaurant. Aujourd’hui ils sont salariés mais la tradition demeure.