Gens de maison 1964/1995.

Dès les années soixante le terme « domestique » ne s’emploient plus, le sujet même a disparu des ouvrages de « Savoir-Vivre ». De la fin du 19ème siècle au début du 20ème siècle on notait déjà le changement des rapports maitres/ domestiques. Plus de femmes de chambre, chauffeur, maitre d’hôtel, valet de pied ….L’appellation domestique se transforme en : « gens de maison, personnel, de maison, employé de maison ». » La bonne des petites filles modèles est remplacée par la « Baby Sister ».
Certains auteurs sont mêmes assez virulents on peut lire dans :
Savoir-vivre d’aujourd’hui Larousse 1984 « On ne parle plus de « Bonne à tout faire », mot hideux utilisé au XIX siècle mais de gens de maison et de personnel de service.
1964 «Petit guide du Savoir Vivre » Françoise Raucourt écrit :
« Appelez une employée de maison par son prénom, une femme à la journée « Madame »suivi de son nom de famille »
1967 « Le Savoir-Vivre. »(Collection Femmes d’Aujourd’hui)
« Comment s’adresser au personnel : en les appelants par leur prénom. Si celui-ci est également portée par un membre de la famille, l’on peut demander à l’employée son second prénom que l’on utilisera avec son accord ».
1984 Savoir-vivre aujourd’hui par Françoise Le Folcalvez:
« N’oubliez pas que vous avez des devoirs vis -à vis des personnes qui sont à votre service Les premiers de tous sont certainement la politesse et le tact. Ne prenez pas pour lui parler un ton supérieur. Dites toujours s’il vous plait et merci en l’appelant par son prénom. »
1993 « Le savoir-vivre » pour Sabine Denuelle
«. Il faut éviter la fausse familiarité. On évitera la hauteur et le dédain les plaisanteries déplacées les confidences inutiles .Des rapports de confiance doivent s’établir de pat et d’autre. L’employé de maison doit respecter l’intimité de famille »,
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Peu de personnes ont à présent un nombreux personnel. Il se réduit souvent à une seule employée. Dans ce cas les conditions de service ; heures de travail, logement, gages, sorties doivent être nettement définis.
1973 « Top savoir vivre » Jacqueline Bus écrit :
« Trouver du personnel ! Si vous avez la chance d’en trouver et les moyens de les engager sachez que la situation est souvent inversée. Se mettre au service de quelqu’un d’autre n’est pas toujours agréable. On comprend que certains se posent des questions avant de s’engager. Une famille aisée engage ordinairement une femme ou une jeune fille qui est logée nourrie blanchie. Certains couples de domestiques préférant être engagés ensemble dans la même famille. Monsieur occupe les postes de chauffeur, jardinier ainsi que le service à table et recevra les visiteurs. Madame fera la cuisine, la lessive le repassage, les taches journalières. Les deux s’uniront pour les gros travaux. »
1981 « Le livre d’or du savoir-vivre » : de Jacqueline Humery
« Il existe certaines familles qui ont une bonne logée, nourrie et rétribuée. En échange elle se charge des travaux de la maison, prépare le repas et fait le ménage. Elle a droit à une journée entière de congé ainsi qu’a un après-midi et toutes ses soirées en semaine. »
1993 « Le savoir-vivre » : Sabine Denuelle
« La mère de famille à parfois recourt à des tiers pour l’aider. Toutes sortes de formules sont possibles : de l’employé de ménage à la baby Sitter, de la jeune fille au pair à l’extra. Des rapports de confiance doivent s’établir de pat et d’autre. La vie moderne a codifié et simplifié ces rapports. L’employé de maison doit respecter l’intimité de famille »
1995 « La bible du nouveau savoir-vivre » : Florence Le Bras écrit :
« .S’il est normal qu’une employé de maison effectue les travaux domestique on ne lui impose pas certaines besognes qui pourraient être dangereuse ou froisser sa dignité. Pour établir une collaboration sans nuage ayez la patience d’expliquer et de démontrer plusieurs fois si nécessaire, sollicitez et écoutez ses remarques, sachez reconnaître ses mérites. Certains gardent leur personnel quinze ans d’autres en chargent tous les six mois Un dialogue sans ambiguïté doit donc s’instaurer pour éviter tout malentendu. »