Savoir-Vivre: Bal, Danse,cotillons(4)
Toilette des Dames:
La plus grande attention est portée pour les jeunes filles qui font leur entrée dans le monde.
La façon des robes des dames âgées est plus simple.
Les jeunes filles portent des robes vaporeuses aux couleurs de rêves, en tissu léger, tulle, gaze, mousseline de soie. Les épaules et les bras sont nus, le grand décolleté est presque de rigueur.
Toutefois une femme peut avoir à sa portée une écharpe ou une mantille de dentelle pour envelopper ses épaules si elle redoute un frisson. Cheveux nus ou avec un bijou. L’Eventail accompagne la toilette, peut-être sert-il à communiquer ses sentiments ?
Des gants blancs très longs recouvrent le bras presque en entier. Les chaussures sont en satin assorti à la toilette.
Le mouchoir très fin se glisse entre le gant et la paume de la main.
L’éventail se tient à la main ou se dépose sur la chaise pendant la danse.
Le carnet de bal se loge dans la ceinture ou dans l’entrebâillement du corsage.
1860 « Madame Lambert dans le Manuel de la politesse des usages du Monde »
-Conseille : ni trop de luxe, ni trop de simplicité.
1894 dans « l’Usage et le Bon Ton de nos jours, » Catherine Parr nous dit
-Mme Daunou vêtue d’une très belle robe de dentelle noire, n’avait d’autres ornements qu’un collier et des épingles de brillants dans les cheveux. C’était le costume d’une jeune mère qui sent le besoin de se faire belle encore pour sa fille, mais qui n’a plus aucune prétention pour elle-même. Thérèse sa fille avait une robe de tulle ivoire, à plusieurs jupes, sur un transparent de surah feuille de rose. Elle avait à la main un éventail de satin-ivoire, sur lequel elle avait peint elle-même quelques gracieux sujets.
1899 dans «Usages du monde, Règles du Savoir-Vivre» la Baronne Staffe nous dit :
- Il ne faudrait pas s’imaginer qu’on ne puisse aller au bal qu’avec les épaules nues ni qu’il soit distingué de se découvrir excessivement la poitrine.
1904 : dans « Le Dernier cri du Savoir-vivre » Pert Catherine nous dit
-La jeune fille inscrira toujours elle-même les danseurs sur son carnet et ne le confiera point à ceux-ci pour qu’ils s’inscrivent eux-mêmes, ce qui aurait l’air d’une correspondance déguisée. Les danseurs en auront un aussi, mais ils le consulteront moins ouvertement.
1907 : pour La Comtesse de Gencé dans « Savoir-vivre et Usages Mondains »
-Les jeunes-filles portent de la main gauche un petit éventail auquel elles attachent le carnet de bal qui leur a été remis à leur entrée par les jeunes filles de la maison ou leurs amies