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Bottines, souliers vernis ,chaussures …
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Bottines, souliers vernis ,chaussures …
En cette fin de 19ème siècle début 20ème La mode féminine avec ses longueurs de jupe cache les pieds et couvre donc les chaussures .Celles-ci vont pourtant donner l’allure et à la façon de marcher .
Pour les hommes par contre le pied étant très visible on soignera le choix et l’entretien des chaussures.
Publicité : le Soulier Saxone, Pour le confort du pied, une seule maison : 31-33 rue Neuve Bruxelles. Bureau principal et manufacture à Kilmarnock en Ecosse. Au moment du choix aucun problème de conscience. Tous les modèles sont en cuir chevreau , veau poulain »Le prix unique quel que soit le modèle 22,50francs.
1869 : La Baronne Staffe nous dit dans « Mes secrets pour plaire »
« Tout le monde s’imagine que son pied est bien fait ,mais en marchant si l’on est serré à la cheville la pointe du pied aura une tendance à se relever pour procurer de l’aisance à la cheville torturée. D’ailleurs qu’on retienne bien qu’un pied chaussé trop étroitement ne peut se poser dans la marche comme la nature l’exige. Les Anglaises assez ignorantes pourtant de la coquetterie et de l’art de la toilette ont supprimé tout talon de leur chaussures .Elles savent que le talon ajoutant à la hauteur de leurs longues jambes infligent désavantageusement sur leur tournure.
La chaussure qu’elle soit pointue ,ronde ou carré n’est jamais approprié aux pieds , toujours une prison étroite. Le pied y souffre mille tortures et la marche perd bientôt son élégance primitive. »
1899 : La Baronne Staffe écrit dans son ouvrage : « La Maitresse de Maison »:
« Il serait absurde de ne posséder qu’ une seule paire de bottines fines et élégantes. On doit être chaussée proprement chez soi et il faut des chaussures solides pour affronter la neige ou la boue.
Quand les chaussures peuvent encore servir , mais qu’elles ont de légères avaries ,on les faits raccommoder par un cordonnier à qui l’on procure du même coup le travail dont il manquait peut- être .Très usées ,les chaussures sont données telles quelles ; elles préserveront pendant quelques jours les pieds d’un malheureux du contact de la boue de la neige. »
1887 Cours de Savoir-vivre à l’usage des instituteurs : M..Mirguet : »
« Il est inconvenant de la part d’un instituteur de paraitre en classe en pantoufles ,à plus forte raison en sabots. L’instituteur ne portera pas non plus des souliers trop lourds .S’il se rend en visite il chaussera des bottines bien faites et particulièrement propres .IL est incivil de se présenter chez des gens avec des chaussure souillées ».
1902, Dans l’ouvrage « La Vie chez Soi et dans le Monde » : l’auteur nous enseigne que :
« Les souliers usés aident aussi à reconnaitre les défauts de caractères, on ne montrera pas nos semelles ,car si le talon et la semelle sont également usés le possesseur est un homme sage et énergique .Pour les femmes cela veut dire fidélité et ordre. Le bord interne usé signifie pour l’homme faiblesse et irrésolution ,pour la femme douceur et modestie ;le bord externe limé signifie pour l’homme de même que pour la femme. entêtement ,persévérance et audace ».
1907 La Comtesse de Gencé écrit dans « Savoir-Vivre et Usages Mondains »
« Un homme qui entre dans un salon doit être bien chaussé .Ses bottines sont par excellence les chaussures de visite . Elles ne doivent pas porter les traces de la boue du dehors. Elles doivent paraitre neuves et nullement déformées. La femme doit être dans sa tenue de visite finement chaussée et gantée de neuf ,du moins en apparence.
Il faut posséder des chaussures de différentes sortes appropriées aux diverses circonstances Les hommes comme les femmes devront disposer d’‘une paire de chaussures résistantes pour les courses et les promenades, une paire de chaussures élégantes pour les bals et les soirées
Une paire de pantoufles ou chaussures de repos. A cette liste on ajoute généralement une paire de chaussure de couleur et une paire de chaussure de toile qui fait souvent deux saisons. Pour ne pas déformer les chaussures il ne faudra jamais porter le même paire de chaussures deux jours de suites. Dès que vous rentrez à la maison changez de chausures.et faites nettoyer immédiatement celles que vous quittez ».
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1902 La vie chez soi et dans le Monde: « »Dans la rue il faut apprendre à marcher les épaules en arrières ,les coudes au corps .Dans cet attitude le menton se redresse la poitrine s’élargit, les poumons jouent à l’aise ,la respiration se fait régulière les omoplates ne bombent pas sous la robe .Le buste cambré rejeté en arrière porte le poids du corps sur les reins. La démarche devient gracieuse ,presque aérienne.
N’ayez pas peur d’avoir en marchant une expression hautaine ou insolente. Il y a dans les yeux honnêtes ,dans le regard souriant un charme qui fait pardonner. Il faut toujours en marchant ,regarder droit devant soi ,tenir les yeux fixés au sol comme une ingénie de théâtre est ridicule et prétentieux. Il ne faut pas se retourner pour examiner un chapeau qui vous frappe ou une toilette qui vous charme ,vous auriez l’air d’une ouvrière qui copie les modèles » . !!!!!
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