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Publié par Martmalou

Illustration de FLIP.

Le Transistor

Bien avant les GSM, Smartphone le transistor est source d’isolement individualiste.

 Le transistor apporte un grand progrès en ce sens qu’il permet l’écoute  des émissions radio diffusées sans poser aucun des problèmes inhérents à un poste de radio fixe. Mais il est évident que cette évolution suscite à son tour des cas de savoir-vivre.

1965 : « Savoir-Vivre »  Edmonde Charles-Roux :

« Fléau contemporain que l’invention du transistor .L’épidémie sévit avec une fureur accrue en  été .Les tentes, les parasols le moindre pliant se doublent  d’une boite sonore dont le bruit est plus ou moins irritant selon le gout et le degré d’éducation ou la désinvolture de son propriétaire. Dites à vos adolescents  qu’un  poste de radio ouvert à son maximum est une grossièreté à l’égard des voisins. La nature suffit à elle-même on peut aimer rouler, nager manger sans fond sonore .Si ce n’est pas votre cas et qu’un transistor vous accompagne toujours et partout tenez compte de tous ceux qui ne partagent pas vos gouts et ne les imposez à personnes. »

1967 : « Le Savoir-Vivre »  collection Femmes d’aujourd’hui :

« Transistor ou musique forcée ? Aussi notre verdict est-il très clair : Pas de musique dans un transport en commun, sauf s’il s’agit d’une excursion en groupe et que tout le monde est d’accord.

Pas de musique dans un endroit public (salon d’hôtel, terrasse de café, plage.)

En générale pas de musique là ou vos voisins trop proches pourraient en être gênés. Les détenteurs de transistors ont encore bien des occasions d’écouter leur émissions favorites, sans pour cela « hausser le son » . La moindre courtoisie exige de ne pas importuner ses voisins  il est des maisons  ou tel locataire sait toutes les émissions radio écoutés par son voisin »

1973 :  « Savoir Vivre »  : dans le  Reader Digest on peut lire :

« L’employée de maison est souvent seule, la radio peut être pour elle une compagnie qui ne  l’empêche pas d’accomplir son travails. Si elle n’a pas de poste transistor, vous pouvez lui en prêter un ou lui proposer votre propre poste .Si vous habitez un petit appartement demandez-lui de ne pas mettre le son à son maximum ».

 1980   : « Le Savoir-Vivre sans étiquette « : Carole Silvin

« Afin de ne pas troubler la promenade ou le repos des autres vous n’ouvrirez jamais votre poste dans la rue  sur la plage ou dans un jardin public …ou bien prévoyez un écouteur. »

1985   « Manuel du Savoir-Vivre au aujourd’hui »   Michèle Curcio

« L’auteur attire l’attention sur le fait que l’on ne se parle plus ; Aujourd’hui on ne se parle plus entre époux on déjeune au petit matin en écoutant en silence le journal radiophonique « 

1991 : Le Savoir-Vivre : Gisèle d’Assailly :

«  la radiomaie »  de plus en plus répandue grâce à l’utilisation du transistor, consiste à « vivre sur un fond musical » est presque toujours insupportable à ceux qui n’en sont pas atteints. Songez à vos voisins, Eviter le transistor  sur les plages, les stades. L’ouvrir dans un endroit public quand il y a du monde autour de soi est mal élevé .Agir de même au cours d’un match (tennis, football) devient grossier .Même si vous n’écoutez que la meilleure musique pensez que tout le monde n’apprécie pas Mozart au même degré que  vous. »

En conclusion :

La radio, le transistor font  partie de notre vie. Mais les auteurs sont unanimes quant au bon usage de ces appareils. Efforcez-vous de ne pas en devenir l’esclave au détriment de votre vie familiale, de vos loisirs. Certain auteur attire l’attention  que le transistor est source d’isolement individualiste. Si vous ne pouvez-vous en passez ne l’imposez pas à vos amis .Et surtout ne faites jamais hurler ni votre radio ni votre transistor.

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