Savoir-Vivre: Bal, Danse,cotillons(2)
Organisation
1902 : Dans l’ouvrage « La vie chez soi et dans le monde »
« C’est une véritable difficulté pour la maitresse de maison que l’organisation habile et intelligente d’un bal. A Paris, de grandes entreprises se chargent de l’organisation et de la disposition des pièces de réceptions » il est rare que l’appartement soit assez grand pour ne pas nécessiter un déplacement considérable du mobilier.
1899 : La Baronne Staffe indique : « les vestibules et l’escalier sont brillamment éclairés et garnis de plantes vertes, un vestiaire est toujours établi ».
1902: Dans l’ouvrage « La vie chez soi et dans le monde » l’auteur conseille que dans cette pièce se trouve une glace, des brosses, des peignes, du fil, des aiguilles, de la poudre de riz, des parfums. Une femme de chambre se tient prête à aider les arrivantes afin de recoudre un point à rattacher une fleur à rajuster une coiffure
1907 : La Comtesse de Gencé dans « Savoir-Vivre et Usages Mondains »
« Les salons destinés à la danse ne sont pas chauffés, ou plutôt ne le sont plus pendant la réception .Car on y a entretenu toute la journée une douce chaleur qui permettra de conserver pendant la soirée une température approximative de quinze degrés. »
On réservera toujours une pièce aux personnes qui fatiguées par l’éclat des lumières ou l’entrain de la danse, éprouveraient le besoin de prendre quelque repos.
1902 : Dans l’ouvrage « La vie chez soi et dans le monde » L’estrade des musiciens est placée dans un coin sur des tréteaux et dissimulée à l’aide de plantes vertes.
La musique va du simple piano jusqu’à l’orchestre entier.
1904 : Dans « Le dernier cri du Savoir-Vivre » Camille Pert nous dit. « ne jamais admettre d’instruments de cuivre »
Lorsqu’ils ont jeté un dernier coup d’œil aux préparatifs, les maîtres de la maison, se tiennent à la porte du premier salon, prêts à recevoir les invités.