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Publié par Martmalou

Quelle place est attribuée à l’homme dans les ouvrages de Savoir-Vivre 

1833……….1995

Dans les ouvrages de Savoir-vivre ,la place de l’homme est définie  par son image vestimentaire, par des règles classiques d’élégance, de politesse . On y trouve des recommandations sur la façon dont il doit se présenter,  saluer, ôter ses gants……

Cependant, le rôle de l’homme dans la sphère domestique, notamment le partage des tâches ménagères, est rarement abordé. Peu d’ouvrage vont prôner que le mari est également concerné

En effet dans les ouvrages de Savoir-Vivre  c’est la femme en tant que  « Maitresse de maison » qui a en charge les  tâches ménagères

Il faut attendre les années 60 pour que sa  participation à celles-ci  soit envisager et encore !

 Quelques extraits 

1899 Avant d’aborder le rôle des hommes voici la définition par la baronne Staffe du Gentleman

:Le Gentleman :

« Le véritable Gentleman est bienveillant, modeste, courtois et généreux. Il n’offense jamais personne Il mate ses appétits, raffine se gouts et ses habitudes, il dompte ses défauts .Il est plein de douceur pour les femmes. Pour leur parler il assouplit sa voix, pour ne pas les effaroucher, il modèrera la brusquerie des façons masculines  Il parle d’elles, même hors de leur présence avec un respect infini. Il ne les compromet jamais et au besoin les défends de sa parole ».

Pour l’homme  élégant ,la toilette est tout à la fois, une science, un art, une habitude

 

1833   Traité de la Vie élégante .Honoré de Balzac r l’évolution et les règles de la mode dans les classes modernes de la société 

« L’homme qui travaille, L’homme qui pense ,L’homme qui ne fait rien .L’homme habitué au travail ne peut comprendre la vie élégante Pour l’homme  élégant ,la toilette est tout à la fois, une science, un art, une habitude. La toilette est l’expression de la société.

1954 Savoir-vivre :  M-Magdeleine Laloyaaux ;

« comment s’habillent les messieurs : Convenablement, avec distinction mais aussi suivant leur situation sociale et leur revenu. L’auteur distingue le costume à porter par le bourgeois,  par l’artisan et l’ouvrier aisé aux jours de repos. Pour le dimanche ordinaire le beau costume complet avec la chemise blanche et la cravate de fantaisie sérieuse .Avec l’habit la cravate fine de soie aux tons seyant la cravate papillon blanche est plus élégant que la noire » 

 

1985 BCBG guide du bon chic bon genre  On retrouve les mêmes critères de société dans cet ouvrage qui associées l’image et l’ appartenance, à un groupe. On associe la tenue vestimentaire au genre de vie. La mode est une manifestation de sociabilité

« Il faut distinguer ce qui est de bon ton   en fonction de normes très complexes qui différencie ceux qui savent de ceux qui ne savent pas ,l’aristocratie et la vieille bourgeoisie des autres, les nouveaux riches.

Mais la place du mari évolue dans l’organisation ménagère.

 1966 Organisation et achats ménagers:/Jean-Victor (Larousse)

« Que les maris ne croient plus déchoir en participant à la bonne tenue de la maison. L’étendue de l’aide que la femme  peut solliciter de son mari  sera bien sur proportionnelle au niveau de vie que celui-ci lui assurera .Si elle ne travaille pas à l’extérieur, si elle n’a pas d’enfant, si elle dispose d’un bon équipement ménager .Il n’y a pas de raison qu’elle fasse appel à lui.( !!!) Si en revanche elle exerce un métier et contribue par son salaire au mieux-être du foyer ,ou bien beaucoup d’enfants à élever donc une lourde maisonnée elle doit le mettre à contribution. L’étendue de l’aide qu’elle peut solliciter de sa part concerne des aides précises :   Ce qui est lourd (aller chercher le charbon, descendre les ordures) ,de ce qui est haut (changer une ampoule, raccrocher un rideau lessiver un plafond)de ce qui est technique ( changer les plombs ou un joint de robinet ,huiler les gonds ) mais également de rapporter quelques provisions en rentrant du bureau ou de l’usine) »

1981 Le livre d’or du Savoir-Vivre ; /Jacqueline Humery  :  Le partage des corvées.

«  Il est tout à fait admis aujourd’hui que l’homme prenne sa part des taches jadis réservées aux  femmes de la maison. Faire la vaisselle, la ranger dans la machine à laver et l’ en sortir se rendre au vide ordures ou descendre à la cave ,laver à grande eau la cuisine ,briquer  le carrelage de  la salle de bain ne ridiculise pas celui qui s’y  attelle ,bien au contraire. L’amour se cultive il s’enracine souvent dans les petits faits de la vie, vécus dans la bonne humeur et dans une certaine égalité des responsabilités et  des tâches »

1992 Manuel du Savoir-Vivre / Ilaria Petrovic   « Le mari  devra partager avec sa femme  la gestion pratique de la maison ,dans tous ses aspects même les plus désagréables ,comme le nettoyage des sols ou la préparation des repas L’homme d’aujourd’hui ne cherche plus dans sa femme une mère de remplacement et n’attend donc pas que les paupiettes cuitent au micro-ondes soient à la hauteur du rôti mijoté par sa maman. Peut-être même serra -t-il capable de se faire cuire 2 œufs. En tous cas il sait bien qu’a partir du moment ou sa femme travaille il est coresponsable de l’ordre ou du désordre de la maison.  L’homme d’aujourd’hui n’est plus un enfant il doit pouvoir lui-même préparer sa valise savoir ou sont rangé ses vêtements et ou mettre son linge sale. Bref pour trouver son équilibre et être heureux l’homme devra faire preuve de la même souplesse d’esprit que l’on demande depuis toujours aux femmes « 

1995 Savoir-Vivre  /Gisele d’Assailly  Jean Baudry :Aujourd’hui un garçon devra être préparé dès l’enfance aux taches auxquelles il ne pourra se dérober plus tard .Sans le contraindre à « faire le ménage » ce qui ne relève pas normalement de ses attributions il faut l’habituer à entretenir sa chambre .

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