Le Téléphone fixe 1991-1996
Rien de bien neuf dans les années nonante concernant les règles de l’utilisation du téléphone. Mais la communication évolue et incorpore des nouveautés tels que : la double ligne, le fax, le répondeur.
1991 Nadine de Rothschild écrit dans « Le bonheur de séduire l’art de réussir » : Le téléphone annule l’absence, les distances et le temps. Mais la conversation doit être brève et précise. On ne téléphone pas pour demander des conseils futiles, même à une personne qui vous est très proche. Je connais des femmes et même des hommes qui vivent accrochés au téléphone comme d’autres à un ballon d’oxygène. Il y a des personnes dont le téléphone est toujours occupé .Il est impoli d’avoir une ligne occupée en permanence d’autant que l’on peut souscrire pour une somme modeste un abonnement « signal d’appel » vous êtes ainsi prévenu par une sonnerie qu’un 2ème appel vous arrive sur votre double ligne. Grâce à deux touches, vous parler à l’un tandis que vous faites patienter l’autre.
1993 : Anne de Beaucourt dans « Le nouveau guide du Savoir-vivre » : Le répondeur : comment formuler votre message ? Pas de message laconique du type « bonjour vous êtes bien au 01020304 laissez votre message. Soyez précis « vous êtes chez Catherine et Yves, laissez-moi votre message, nous vous rappellerons dès notre retour. Evitez les messages désopilants du style « vous pouvez tout imaginer, y compris que je fais des galipettes sur la moquette, en tout cas je suis momentanément indisponible rappelez-moi plus tard.
1995 : Jean Destrée dans « Savoir-vivre avec les autres » : le téléphone perfectionné par le fax, et bientôt par d’autres techniques, est à ce point entrer dans notre vie quotidienne que la façon de recevoir une communication ou d’en donner une relevé du sens pratique le plus évident. Le téléfax devenu de plus en plus le moyen le plus rapide de communication dans notre vie professionnelle et privé modifie la rédaction de certaines formules classiques : Ex. « RGDS = regards, ATTN = à l’attention de « SLTS = salutations. Ce n’est pas très poli d’en user ainsi, mais cette manière de faire existe nous le signalons. 1996 : Princesse Hermine Clermont dans « Politesse oblige »: Le bon usage du répondeur : cet appareil n’a pas pour vocation de filtrer les indésirables .Rien n’est plus désagréable que de commencer à laisser un message puis après une série de déclics d’entendre votre correspondant décrocher le combiné et vous dire « Ah c’est vous ! » La fois suivante si vous tombez sur le répondeur vous ne manquerez pas de vous interroger : mon interlocuteur est-il réellement absent ou ne désire-t-il tout simplement pas me parler ? Les téléphones portables envahissent les rues leurs utilisateurs vous « plantent » sans vergogne au beau milieu d’une conversation ou d’une promenade et vocifèrent interminablement dans leur petit appareil .Comme si parler dans une petite bulle sonore, leur était devenu indispensable .Il y a des limites à tout ainsi lorsque je suis en train de diner au restaurant et que j’entends résonner le « bip bip » de l’un des convives qui se mets à converser, je perds aussitôt ma bonne humeur.
Rappelons qu’autrefois les appels téléphoniques respectaient des horaires précis. De nos jours ces réactions prêtent à sourire, mais si vous appelez ayez toujours la politesse de vous assurer que vous ne dérangez pas.