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Publié par Martmalou

Carte postale 1925

En ce début du 20ème siècle La question des gratifications, et des pourboires données au personnel en fin de séjour est souvent cause de perplexité pour les voyageurs novices trop ou pas assez généreux.

Quelques avis dans différents ouvrages :

1927 : « Manuel nouveau des usages mondains » Calculés sur base de 10% du montant des factures les pourboires seront toujours absolument correct qu’il s’agisse de la note d’hôtel ou d’une addition de restaurant.

1930 « Le nouveau Savoir-vivre » Beaucoup d’hôtelier ajoutent à leurs notes un prélèvement de 10% ou 15%, moyennant quoi on peut sortir le front haut, sans se préoccuper d’un personnel mendiant qui vous attente en faisant la haie la main tendue. Cette mesure est à la fois heureuse et contestable. Il est à remarquer que les pourcentages sont beaucoup plus élevés lors d’un séjour bref. De même la proportion des pourboires est plus importante dans les palaces que dans les hôtels modestes. Rien n’est plus juste. Quand on peut dépenser fastueusement pour soi-même on doit être généreux aussi par ses gratifications

1931 : « Guide Mondain » : Quoique l’on tende fortement dans divers milieux, à supprimer les pourboires, cet usage est si bien établi chez nous, qu’il est utile de savoir à qui se paie cet impôt prélevé par la domesticité et les subalternes sur la bienveillance du public. A la campagne, après un séjour dans une maison amie on laisse à la femme de chambre, à la cuisinière un pourboire qui varie suivant l’importance des services rendus. On en donne également au garçon d’étage et à la femme de chambre en quittant l’hôtel. 1933 « Les Belles Manières » : En général les dames ne se montrent guère généreuses en matière de gratification. Elles ne connaissent pas de petites économies.

1934 : « Je sais vivre » : Outre les 10% perçu d’habitude par la direction au profit du personnel vous donnerez une gratification aux domestiques qui vous auraient rendu quelque service particulier

1935 : « Usages et savoir-vivre moderne » : Il y a beaucoup de gens qui après un séjour à l’hôtel sont embarrassés au sujet du pourboire. De plus en plus maintenant le pourboire est ajouté sur la facture moyennant une taxe de dix pour cent. C’est donc ces prix-là qu’il faut distribuer en pourboires dans le cas où le supplément n’est pas marqué sur la facture. Ajoutons que c’est un tarif souvent dépassé dans les grands hôtels, dans les palaces. Il est bien entendu que si l’on demande aux employés des services particuliers il faut les rétribuer en conséquence. Tout service mérite une rétribution.

1938 « Le guide des convenances » : Depuis quelques temps le pourboire est de 10 à 20% retenu sur le montant total de la note d’hôtel. Mais on donne volontiers un petit pourboire personnel aux domestiques qui sont appelés à s’occuper spécialement de vous, leur empressement en est parfois stimulé, aussi feriez-vous bien de ne pas attendre la fin de votre séjour pour le remettre. Au départ munissez-vous toujours de monnaie.

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