Depuis plus de 200 ans que de livres ont été écrits sur ce sujet!J'admire l'observation,la patience et le travail de ces auteurs.Je trouve un charme désuet à la lecture de ces manuels.Peut-être vous ferais-je partager mes coups de coeur.
Le Comportement en wagon.Conseils et mises en garde
1933 : « Les Belles Manières »on rencontre en voyage des gens de tout acabit : voyageurs sans éducation arrogants, grossiers ils ont le verbe haut sans se soucier des autres voyageurs. Les voyageurs bien élevés sont polis, réservés et affables. La politesse est faite surtout de discrétion de retenue. Vous restez donc à votre place lisant ou regardant le paysage tranquillement.
1934 « Je sais vivre en toutes circonstances»: Si l’un de vos voisins vous adresse la parole répondez avec courtoisie mais avec beaucoup de réserve. Vous pouvez offrir votre journal (sauf si c’est un journal d’opinions qui pourrait déplaire à la personne).L’auteur signale qu'une femme s’abstiendra de tricoter car cela peut être dangereux pour le voisinage en cas de secousse brusque. On n’étale pas ses victuailles on évite de consommer des aliments dont l’odeur pourrait être désagréables si l’on mangeait quelques friandises et qu’il y ait un enfant dans le compartiment on pourrait en offrit après avoir demandé la permission à ses parents. Avec les employés vous vous montrez poli sans raideur .Vous devez comprendre qu’ils obéissent à des règlements et à des consignes dont l’application est parfois importune, mais qu’il ne dépend pas d’eux de modifier. Et si vous leur demandée un renseignement vous le ferez avec aménité, sans oublier de les remercier ensuite.
1938 « Le Guide des Convenances » Liselotte nous dit : Il n’est pas nécessaire qu’une conversation suivie soit engagée. On se prête un indicateur de chemin de fer, un journal mais il ne faut proposer un livre qu’avec beaucoup de tact et si l’on est sûr que son texte ne peut ni étonner ni choquer la personne à qui l’on le passe. Un monsieur ne fait pas preuve d’obséquiosité ni d’indiscrétion en aidant une dame à descendre ses bagages du filet, et si elle est embarrassée pour son itinéraire, en l’aidant à obtenir des renseignements d’un employé. Une attention opportune, un geste déférent une offre aimable mettent dans la banalité du voyage une courtoisie qui transforme presque le compartiment neutre en un salon de bonne compagnie. Si l’on prend son repas dans le wagon on a soin de préparer des mets qui se mangent aisément. Les sandwichs remplissent cet office. Envers le matériel : ne jetez point sous les banquettes des papiers, des détritus. Vis-à-vis des employés il est indispensable de se montrer poli : préparer son billet à toute réquisition, tenir compte des règlements qu’un employé rappelle, lui demander un renseignement d’une voix aimable ,le remercier quand il l’a donné