Depuis plus de 200 ans que de livres ont été écrits sur ce sujet!J'admire l'observation,la patience et le travail de ces auteurs.Je trouve un charme désuet à la lecture de ces manuels.Peut-être vous ferais-je partager mes coups de coeur.
Poursuivons notre voyage en chemin de fer 1926 à 1938
Les règles de Savoir-Vivre suivent celles déjà décrites précédemment. Certains auteurs commencent à parler Villégiatures, Hôtels, Croisières avec l’épineux problème « des Pourboires »
Les Bagages : ceux-ci doivent rester peu nombreux. Ils ne peuvent servir en aucun cas à être disséminer pour faire croire que des places sont retenus. On se garde d’empiéter sur la place de ses voisins, le bagage que l’on emporte doit être calculé de façon à ne déranger personne. Il ne faut pas encombrer le filet au de-là de la portion qui correspond à la place que l’on occupe Prenons garde que des paquets ne s’écroulent sur la tête des voisins.
Les dames conserveront un petit sac en cuir avec leurs petits objets de toilette.
1935 « Usage et Savoir-Moderne » Claude Valmont mets en garde les voyageurs : « Si vous avez l’intention de dormir n’ayez dans vos sacs rien de précieux, on ne saurait prendre trop de précautions et le nombre des vols en chemin de fer exige que l’on soit prudent »
1930 « Le Nouveau Savoir-Vivre » Paul Reboux indique que les femmes ont dans leur sac un étui à cigarettes. Il ajoute « les femmes ne fument que la cigarette imitez les, pas de cigare ni de pipe dans le wagon ni dans le couloir l’espace est trop restreint pour l’odeur que vous dégagez ».
1938 « Le guide des Convenances » Même dans un compartiment fumeurs on ne doit pas fumer immodérément trop de voyageurs ne sont souvent là que parce qu’ils n’ont pas trouvés de place ailleurs. Dans les couloirs, la moindre politesse oblige fumeurs et fumeuses, puisqu’il faut tenir compte de celles-ci, à rester dans le couloir tout le temps qu’ils fument »
1934 « Je sais vivre en toutes circonstances»: On évitera de se tenir constamment debout devant une fenêtre, de façon à masquer le vue du paysage aux autres et à les priver d’air.