Savoir-Vivre: Savoir-Plaire1932 (3)
Si vous voulez plaire : ouvrage publié en 1932 sous la signature de « Nicole »
L’ouvrage est un portrait dithyrambique de la Parisienne.
- Vous serez diverse selon les heures et les femmes que vous incarnez.
Toute femme raffinée, douée de gouts délicats et d’élégance est une Parisienne.
L’ouvrage décrit au cours de quatre chapitres la façon dont elle reste à tout moment de la
journée élégante intelligente et parfaite maitresse de maison.
Extraits :
Chapitre 1: la séduction:
-Le sourire est un muet langage auquel on ne reste jamais insensible. Le sourire est un rayon
de soleil sur le visage. La parisienne porte son sourire aux dents comme une fleur capiteuse
épanouie aux rayons de sa grâce, c’est ce qui la fait adorer partout où elle passe.
C’est là un des charmes les plus prenants de la parisienne.
Chapitre 2 : la toilette :
-Le cabinet de toilette doit être une sorte de petit salon intime, un refuge secret .Un cabinet de
toilette d’apparence trop stricte, sans féminité, ne saurait être habitable. Celui de la parisienne
est toujours un Eden dont elle est l’exquise déesse.
Dans cette partie de l’habitation la femme se dévoile, se pare, elle se révèle avec franchise
devant son conseiller inexorable : le miroir.
Chapitre 3 : la Mode :
-Le tact de la parisienne est fait de sa compréhension de la mode. Au milieu des courants
contraires et souvent excentriques, qui, chaque saison, révolutionnent l’atmosphère élégante.
Elle sait prendre ce qui lui sied, ce qui est charmant, ce qui a de l’originalité, et qui toujours
rehausse sa beauté. Elle ne commandera pas la robe telle qu’elle l’aura vue sur le mannequin
si charmant est-elle, mais elle la commandera, sans doute avec toutes les adaptations
nécessaires à sa silhouette personnelle. Savoir choisir. Tout est là.
Chapitre 4 : la Maison :
-La maison où elle vit est une sorte de délicieux paradis dont elle est l’ange vigilant.
Active, coquette, adroite, la femme de Paris se fait un chez elle qui est comme le reflet, en
quelques sortes, de son image charmante. Le foyer est son domaine elle sait se créer un cadre
de vie adapté à elle-même. Son gout lui aide à choisir meubles, tentures, tapis objets
d’art, bibelots. Le ménage ne sera pas une science grossière et inconnue pour ses doigts fins.
La couture ne lui répugnera pas et puis quel charme que la pensée des petits soins menus que
peuvent donner au linge de Monsieur les fins doigts de Madame.
Conclusion : La vie de la femme n’est pas un constant roman ou seule sa beauté joue un
rôle, elle a besoin de se défendre, c’est une lutte parfois âpre et douloureuse ou il faut de
sérieuse ressources morales. Grace à un équilibre savant elle sera non plus l’esclave de
l’homme mais son égale, possédant outre les armes de la beauté, celles de l’intelligence et de
l’esprit qui lui permettra d’exercer sur son compagnon une considérable influence.
Mais page 26 l’auteur nous dit « Les femmes des autres pays sont plus simples »
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