L’Homme élégant et …….les cravates. (suite)
1987 Guide pratique du Savoir- Vivre Moderne : Marie Gosset ; « La cravate est la seule note vive de la tenue masculine ,son choix laisse plus d’un homme perplexe .Brièvement avec une chemise à rayures il ne saurait être question d’une cravate à pois ou bariolée ce qui ne laisse plus le choix qu’entre les cravates « clubs »anglais (rayures en biais) unies ou à petits motifs(écussons)une cravate unie sur une chemise unie dénote un manque certain d’imagination. Avant de se rendre à un diner intime les hommes ôtent leur cravate symbole du carcan quotidien mais encore faut-il savoir ou l’on se rend pour ne froisser personne. »
1987 Nouveau savoir-vivre :Ghislaine Andréani « la cravate est jetée aux orties par certains elle est, modernisée par d’autres (dessins géométriques couleurs vives)ou remplacée par un foulard noué autour du cou .C’est une question personnelle .On aime ou on n’aime pas .Mais lors d’une invitation ,d’un rendez-vous important ,la cravate retrouve une couleur n harmonie avec le costume, et, dans les réceptions protocolaires, elle redevient sombre. »
1994 Guide du Savoir-vivre ( Reader’sDigest) ; « La cravate outre sa fonction décorative elle sert à cacher les boutons de la chemise. Elle doit presque recouvrir la boucle de ceinture. En certaine circonstance elle peut être remplacée par un foulard glissé dans le col de la chemise .Le nœud papillon fixé à la main ou fixe est dans la journée une fantaisie personnelle. On ne porte rien d’autre avec le smoking ».
1994Guide du Savoir-vivre : M. F Lecherbonnier ; « La cravate : mêmes si elle a pris parfois la forme d’un nœud papillon elle s’est imposée surtout sous la forme classique grise, noire à rayures ou à fleurs. Elle s’harmonise avec le costume et la chemise et sera de couleur sombre lors de cérémonies protocolaires le choix d’une cravate est censé traduire le mieux la personnalité de l’homme qui de ce fait en délègue volontiers le choix aux femmes . »
1996 Politesse oblige :Princesse Hermine Clermont Tonnerre « La cravate de nos jours on n’utilise plus que trois nœuds de cravate :le nœud anglais, le Windsor et le demi Windsor. Le nœud anglais s’applique surtout aux cravates en tricot il permet d’éviter les nœuds énormes et ridicules mais présente l’inconvénients de partir en biais .Le demi Windsor est parfaitement triangulaire et symétrique .La cravate s’enroule une ou deux fois autour du bras principal ce qui lui confère plus ou moins d’épaissir .Quant au Windsor il ressemble beaucoup au précédent mais en plus étoffé. Une cravate bien nouée ne doit pas s’arrêter au nombril ou descendre à mi-braguette. A vous de jouer de façon que la pointe s’arrête juste au niveau de la ceinture du pantalon .Certains hommes très corpulents ou fluets portent des cravates faites à leurs mesures. Une cravate froissée ou tachée est inacceptable .L’épingle de cravate est réservée au costume de chasse, ou à la jaquette. La mode actuelle exige que la cravate se termine en pointe .Auparavant elle se terminait souvent en carré .Certains hommes d’affaires affectionnent les cravates imprimées de papillons ,de Babar ,de parapluie Laissez leur la responsabilité de ses fautes de gout .Sachez rester sobre « !
2000 Guide de l’étiquette ;Patricia de Prelle « Autrefois on reconnaissait le statut d’une personne à la façon dont il nouait sa cravate .Cette reconnaissance n’est pas si simple quand on sait qu’il existe 32 manières de nouer sa cravate . La personnalité de l’homme pourra se donner libre court dans le choix des chemises et des cravates ou des nœuds papillons .Ces cravates seront plutôt sobres pour le soir . A retenir aussi qu’on ne porte pas une cravate-club au hasard quelques plaisantes à l’œil que puissent être les rayures .Dans la mesure du possible on ne porte les cravates que des clubs auquel on appartient, surtout s’il s’agit de cravates réglementaires. »
En Conclusion : La cravate est toujours présente quel que soit l’époque et la circonstance.