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Jeux de société fin du 19ème début du 20ème siècle
A la fin du 19ème et au début du 20ème siècle la Maitresse de maison doit, pour chasser l’ennui de chez elle, aménager un petit salon à côté de la salle de danse afin d’organiser des jeux pour ses invités.: jeux de cartes, jeu de salon, petits jeux de sociétés…
1907 : Encyclopédie de la Vie Pratique la Comtesse de Gencé : nous fournit sur plus de 150 pages une longue liste de jeux avec tous les détails et les règles de ceux-ci. Mais elle ajoute : « il faut se montrer circonspect dans leur choix et l’organisation de ceux-ci ».
Le jeu de cartes :
1886 : Savoir –Vivre à l’usage du monde. On peut lire : « Les jeunes gens acceptent de jouer avec les dames âgées, en les priant de régler le jeu : ils accepteront leurs offres. A la fin de chaque partie le jeune homme ramasse les cartes pour les présenter à la dame qui les donne. Perdez gaiement, gagnez modérément pas d’humeur, pas trop d’ardeur non plus, cela vous donnerait le renom de mauvais joueur ce n’est pas ainsi que vous ferez votre chemin dans le monde. Ne comptez jamais l’argent que vous gagnez, n’en mettez pas dans votre poche pendant le jeu, si vous perdez il serait ridicule de prendre un air boudeur. Le gagnant ne doit pas quitter le jeu sans offrir une revanche à celui qui a perdu la partie. Le jeu vous expose parfois à perdre des sommes considérables Pour les dettes de jeu elles doivent être acquittées dans les vingt-quatre heures. Mais autant que possible, fuyez le jeu !
1890 : Savoir-Faire et le Savoir-Vivre « Si l’on joue aux cartes, la maitresse de maison doit assortir les joueurs ; puis quand ils sont établis à leur table elle songe à amuser et à occuper la jeunesse.
1899 : Usages du monde Règles de Savoir-Vivre la Baronne Staffe fait observer les quelques formalités d’élégance à respecter. « Les cartes mises à la disposition des invités doivent être neuves. Un joueur bien élevé dit mêler et non pas battre les cartes, il manie les cartes avec délicatesse. Il jette les cartes tout doucement chaque mouvement au jeu devant être empreint de cette grâce mondaine qui exclut la rudesse de jeter les cartes avec force sur la table ce geste est de mauvais ton. Jamais le joueur ne compte l’argent qu’il a devant lui et ce que le sort lui soit favorable ou pas. Il va sans dire qu’il ne montre aucune humeur quand il perd au jeu. Une maitresse de maison qui tient à faire respecter son salon ne permet pas qu’on joue chez elle aux jeux de hasard, ni même qu’on joue gros jeu ».
1902 :La vie chez soi et dans le monde: « Le maitre de maison doit surveiller le jeu de ses invités .Il ne doit pas permettre qu’on joue plus que la somme qu’il a fixé. Les fétiches et porte bonheur ne sont pas admis. Il n’est pas admis que des personnes faisant la galerie parlent et interpellent les joueurs pendant le jeu. Les jeunes filles n’entrent pas dans le salon de jeu, à moins de raisons spéciales. ».